Complément sur l’ADN mitochondrial

Flavio Barbiero n’a pas trouvé d’études sur l’ADN mitochondrial portant sur les femmes juives. Dans le livre « 11 septembre, l’ultime vérité », Laura Knight-Jacczyk nous en fournit pour compléter le propos. LKJ utilise notamment les travaux de Michael Hammer, de l’université d’Arizona sur l’ADN mitochondrial.

Hammer résume les travaux sur le chromosome Y de sept communautés juives. Ils seraient tous apparentés entre eux, ainsi que tous apparentés aux populations syriennes et palestiniennes, mais différents des chromosomes Y des populations non-juives des pays d’accueil. Ceci témoigne pour une origine proche-orientale des populations juives mondiales. Pour ma part, je pense que Michael Hammer, lui-même juif, trouve ce qu’il veut bien trouver.

Il est démontré que l’haplotype modal Cohen des communautés juives a une origine au Kurdistan au sein de populations qui ne sont pas juives. Mieux que cela, l’haplotype modal des populations non juives d’accueil est selon Flavio Barbiero… l’haplotype Cohen ! Selon Hammer, la diversité des chromosomes Y au sein des populations juives est… similaire à celle que l’on trouve au sein des populations d’accueil. On peut donc se demander s’il y a la moindre différence significative entre les lignées masculines juives et non-juives. Un fait important réside dans le fait que l’haplotype modal EST l’haplotype Cohen !

Cela montre que les tribus nomades issues du Kurdistan ne sont constituées que de membres de la tribu de Lévi. Ceci est confirmé par le vocable par lequel on désigne les chevaliers Templiers, qui ne sont pas des « Israélites » mais des Lévites, ainsi que par la similitude des rôles tenus par les Templiers et par la tribu des Lévites : ils sont des militaires (simples Lévites, équivalents des Ksatryas d’Inde) et des prêtres (Cohen, équivalents des Brahmanes). Le nom de Lévi est d’ailleurs similaire au terme de « légions ». Dans la Bible, le partage de Josué fait des Lévites une tribu nomade, disposant de 48 villes, mais pas d’un territoire particulier, cependant que les autres tribus d’Israël sont sédentaires. Lévi – malgré quelques falsifications du texte – possède la primogéniture sur les autres tribus, comme les prêtres dirigent la société israélite. Ce modèle reproduit la situation astronomique : le soleil nomade – Lévi – visite les différentes constellations, que représentent les tribus sédentaires d’Israël. L’empereur est toujours issu des légions, parfois prêtre, parfois simple officier.

Israël n’a donc rien de spécifiquement juif : il représente les différents territoires de l’empire, soit des « francs » fédérés, soit des « slaves » esclaves. D’un point de vue spirituel, les douze tribus représentent l’humanité incarnée suite à la division de l’âme solaire primordiale, représentée par un patriarche, Jacob ou Abraham. Seul Lévi a une origine moyen-orientale et constitue les légions romaines.

Tout change lorsqu’on étudie les populations féminines.

Barbiero avait rapporté que le clan Jasmine était le plus récent en Europe, témoignait d’une origine bédouine, et que leur répartition en taches correspondait à l’implantation des légions romaines ainsi que des populations celtes. On en déduisait que les femmes « juives » avaient une identité génétique unifiée, venaient d’Asie, que les légions étaient des clans lévites mixtes en mouvement, et que les hommes juifs ne prenaient pas de femme en dehors de leur clan. Or ce n’est pas du tout ce que trouve Michael Hammer lorsqu’il étudie les communautés juives modernes. Ceci suggère d’emblée que les juifs modernes ne sont PAS des descendants directs des légions romaines. Il existe une rupture manifeste qu’il faut expliquer.

Hammer étudie 9 communautés juives et 8 communautés non-juives environnantes. Les ADN mitochondriaux des femmes juives sont à la fois très différents des ADN mitochondriaux des femmes des autres populations, mais également très différents entre eux, et présentent une très faible variation au sein d’une même communauté juive, à l’exception des communautés juives éthiopiennes. Ceci témoigne d’une très forte endogamie des femmes juives, qui ne sortent jamais du clan, qui ne bénéficie pas non plus d’apport de femmes extérieures.

Ces femmes ne sont ni d’origine moyenne-orientale, ni apparentées entre elles. Les haplotypes des ADN mitochondriaux des femmes juives sont très spéciaux. Dans les huits communautés non-juives étudiées, le principal haplotype observé (le mode) est la Cambridge Reference Sequence (CRS). Dans les neuf commaunautés juives étudiées, deux ont pour mode la CRS, dont le groupe le plus important : le groupe ashkénaze. Mais sur les neuf groupes on retrouve huit haplotypes modaux différents, dont la fréquence est particulièrement élevée, sauf pour le groupe ashkénaze où l’haplotype modal, outre qu’il est commun, n’est pas plus élevé que dans la population non-juive environnante (9%).

LKJ monte en épingle cette différence observée auprès des populations ashkénazes et accuse Michael Hammer de la passer sous silence pour attribuer coûte que coûte aux ashkénazes une origine proche-orientale.

Les deux théories les plus courantes concernant les ashkénazes valident cette origine proche-orientale. Pour les uns, ils seraient des descendants des juifs déplacés à Rome après la chute du Temple. Ils auraient ensuite migré vers l’Allemagne au nord puis à l’est. Pour d’autres, ils seraient les descendants des tribus du royaume du Nord, Israël, rejudaïsées de manière surprenante alors qu’elles adoraient Baal au moment de la déportation par l’Assyrie. LKJ donne sa préférence à une troisième théorie, celle d’Arthur Koestler : les ashkénazes seraient issus des Khazars, un royaume ayant adopté la foi juive au huitième siècle, sans lien de filiation avec le peuple de la Bible. A l’appui de cette thèse, elle apporte le fait que les groupes non-juifs les plus proches génétiquement des ashkénazes sont les grecs et les turcs, et non les palestiniens ou les allemands.

Ce raisonnement est parfaitement pertinent. A un détail près : les Khazars n’ont pas adopté la foi juive préexistante. Ils ont les premiers transformé leur culte de Mithra en culte juif et johannite.

J’ai moi-même suggéré que les Khazars (appelés Caesari encore au 19ème siècle) étaient les tribus Lévites aka les légions romaines appelées autrement Cosaques ou Templiers. L’ADN mitochondrial des femmes ashkénazes correspond probablement au clan Jasmine précédemment évoqué, et aux clans lévites nomades que sont réellement les légions romaines.

Quand on lit que Constantin V épouse en 725 une princesse khazare AVANT de devenir empereur byzantin, on peut se demander si les deux empires khazar et byzantin n’en faisaient pas qu’un seul. Cela conforte la conviction de Flavio Barbiero selon laquelle les chef barbares épousaient des femmes issues de familles sacerdotales du Temple de Jérusalem pour devenir empereur, ou plus tard – quand les règles devinrent plus strictes – pour faire leur fils empereur.

Mais ce que dit Koestler concernant l’endogamie forcenée des Khazars n’est pas vrai : l’haplotype modal de l’ADN mitochondrial des femmes ashkénazes est le plus commun parmi les populations européennes non-juives et cet ADN mitochondrial présente une variabilité équivalente à celui des populations non-juives d’Europe. On pourrait dire que les Khazars étant un peuple très nombreux, la diversité génétique en leur sein était déjà importante. Mais comment tout un peuple, représentant 90% des « juifs » d’aujourd’hui aurait-il pu se convertir connaissant les règles draconiennes présidant à la judéité ? Qui leur avait donné ce droit de se convertir ?

On pourrait faire remarquer à Mme Knight-Jadczyk que les AUTRES populations juives ne sont pas plus originaires du Proche-Orient que les ashkénazes ! Sept des neuf groupes étudiés ont un haplotype modal de l’ADN mitochondrial très spécifique dont la fréquence est particulièrement élevée. C’est ce que les chercheurs appellent un « effet fondateur ». Fait important, ces haplotypes modaux sont différents d’une population juive à l’autre, bien que présent dans la population non-juive d’accueil. Ainsi on ne trouve qu’une mutation entre l’haplotype modal des Bene Israël de Bombay avec un haplotype indien. L’haplotype modal de l’ADN mitochondrial des juifs d’Ethiopie est présent à l’identique chez les éthiopiens non juifs.

Les traditions faisant de ces juifs des migrants, des marchands, ou alors des communautés fuyant des persécutions sont donc fausses. Les Bene Israël ne sont pas arrivés en Inde parce qu’ils fuyaient Antiochos Epiphane. Ils sont issus des populations autochtones. Mais une fois que ces communautés ont été fondées, elles se sont repliées sur elles-mêmes. Si les hommes extérieurs au clan pouvaient y entrer, aucune femme extérieure ne pouvait y entrer, selon la règle précisée dans le livre d’Ezra, différente de celle qui prévalait avant dans la Bible, et différente de celle que suivaient auparavant les Khazars. Shaye Cohen nous donne un détail renversant : d’après lui la transmission de la judéité par la mère a commencé après les conquêtes musulmanes. Alors qu’Ezra est censé avoir vécu au 6ème siècle avant JC !

Ceci suggère un projet venu de l’extérieur : quelqu’un a convaincu un groupe restreint de locaux de devenir des « juifs ». Ceci pourrait correspondre à la pratique tardive de créer des légions non strictement Lévites, mais des légions de Templiers fédérés.

2 Commentaires

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2 réponses à “Complément sur l’ADN mitochondrial

  1. Pouvons-nous également faire un rapprochement de ces Khazars / Lévite / Romains / Templiers avec les de Seldjoukides de Rum (1077-1308) ?
    http://www.larousse.fr/encyclopedie/groupe-personnage/Seldjoukides/143823

    • Oui certainement. Les sources nous apprennent que Seldjuk (Séleucos en grec) a été élevé à la cour du roi des Khazars. Et comme je l’ai dit, les Maccabées étaient sans doute des vassaux « francs » des prêtres judéens. Il s’ensuit que les Séleucides représentent les Juifs Cohanim.

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