La thèse de David Ewing Jr

David Ewing Jr est un des auteurs incontournables de la sphère récentiste. Amazon est submergé de ses vingt petits livres thématiques, publiés dans de nombreuses langues, dans lesquelles il est par défaut de concurrence l’auteur de référence. Ceci se complète de nombreuses vidéos faites en anglais sur les chaînes YT Andreas Xirtus et surtout actlikeyouknow26. Sa chronologie est plus radicalement raccourcie que celle de Fomenko, et même que la mienne. Fomenko dit qu’on peut remonter au 11ème siècle. Moi je dis 1560. David 1820, en rapport avec l’apparition de documents crédibles. Ceci est problématique pour les travaux de Fomenko : 90 pour cent de ses sources s’en trouveraient invalidées si l’écrit ne se diffuse pas avant le 19ème siècle. David fait donc beaucoup référence à Fomenko et à de mystérieux chercheurs, mais ses idées sont finalement assez personnelles. David a fait une enquête de terrain en visitant beaucoup d’endroits du globe. Sa maîtrise des langues amène un nouvel éclairage sur le Coran ou la Bible. Je vais m’efforcer de faire une synthèse des éléments de plusieurs vidéos dont chacune a une durée d’environ trois heures. David fait beaucoup de tentatives d’étymologies. Globalement il s’y montre un peu plus convaincant que Fomenko, mais j’y ferai référence de façon modérée car cela prend beaucoup de place.

David a beaucoup documenté le fameux « déluge de boue » prisé des tartaristes qui aurait amené la destruction de l’ancienne civilisation tartare, mais aussi la destruction totale à partir entre 1820 et 1860 des villes américaines ou russes dont émergent seulement quelques bâtiments, toujours les monuments, les églises ou les palais. Les tartaristes y voient un témoignage de l’ancienne architecture tartare. Voici mon sentiment. Il y a effectivement une destruction totale des traces de la civilisation tartare dans les pays où elle a existé. Une césure survient à la fin du Saint-Empire en 1806 et celle de la Grande Tartarie en 1812 après la chute de Moscou. Les bâtiments résiduels ne sont pas tartares, mais les premiers bâtiments de la nouvelle civilisation qui devait la remplacer. Plutôt que de construire à côté, on construisit au-dessus, pour éviter les fouilles. Voir la cathédrale Basile le Bienheureux en photo isolée au milieu de la boue suggère qu’elle n’est pas construite avant le 19ème siècle, comme les autres églises qui s’en seraient inspirées en Russie. Fomenko la croit construite juste après la mort d’Ivan le Terrible. Cette ancienne église a sans doute existé mais aura été détruite après 1812. On utilisera la même méthode éradicatrice en 1945 en Allemagne, en utilisant ici le déluge de bombes à Dresde ou Leipzig.

Le déluge de boue n’est pas un événement du même ordre. Plus précisément il s’agirait d’une grande inondation ayant amené la boue à se former. Les écrivains vers 1860 en parlent comme d’une nuisance mais pas au point d’en faire une cause de l’extinction d’une civilisation.

On peut classer la thèse de David Ewing en trois grandes sous-thèses, articulées autour de l’année 1820 environ. La première est que beaucoup d’éléments de l’Histoire ont été fabriqués après cette date et assignés à une grande antiquité. La seconde est que l’islam est la religion dominante en Europe avant 1820. La troisième est que les religions modernes résultent d’un endoctrinement systématique à partir de cette date. La première thèse me semble trop radicale en faisant pour ainsi dire commencer le monde connu en 1820. La seconde thèse ne me semble pas entièrement correcte du point de vue de l’histoire des religions. La troisième est bien défendue et je ne m’en dissocie pas.

1 – éléments d’Histoire fabriqués

Une coterie internationale s’emploierait à réécrire l’Histoire en permanence en fonction de leurs intérêts. Ils signeraient leur intervention par l’emploi permanent du nombre 19, et parfois 33. Ceci avertirait les initiés d’un caviardage.

Beaucoup de pays du monde se fabriquent un passé glorieux, mais David documente bien que ces lieux où se seraient déroulés les événements les plus importants de l’Histoire de l’humanité sont quasiment déserts et fréquentés par des populations paysannes ou nomades, le plus souvent très pauvres et illettrées. Il n’y a à peu près rien à Jérusalem avant 1920. Le Mont du Temple est pour lui un lieu de traitement des eaux usées – ce qui est déjà un luxe incroyable dans la région. Les égouts sont purgés et ensuite désignés comme les tunnels d’Ezechias mentionnés dans la Bible.

David suggère que l’arabe est la seule langue parlée jusque fort tard et que la plupart des langues sont inventées au 19ème siècle. Le Coran originel du 17ème siècle – supposé transmis uniquement par oral – n’a que 400 mots. Ces mots se retrouvent tous dans l’allemand et les langues scandinaves modernes.

Les enfants écriraient naturellement de droite à gauche. Des cartes postales de New York de 1930 sont écrites de droite à gauche, supposément en yiddish, mais il s’agirait d’arabe.

En 1792 apparaissent les premières presses. L’impression en quantité n’est pas possible avant 1820 et l’accès à ces presses ne se généralise qu’en 1850. A un autre endroit, il propose même 1850 et 1920.

Tous les livres antérieurs sont antidatés et par là-même falsifiés. On aurait commencé à lire de gauche à droite à cause de l’imprimerie, qui inverse le sens des lettres. Pour imprimer de gauche à droite, il fallait des lettrés en langue arabe qui sachent lire de droite à gauche au moment de la composition des pages pour éviter les erreurs d’impression. Le style lié et curviligne de l’arabe ne permet d’ailleurs pas de recourir à l’impression, aussi l’alphabet latin aurait été créé à cette occasion en 1820, comme un alphabet arabe inversé. Le syriaque qui a plus d’angle que l’arabe est inventé pour l’écriture manuelle. Le boustrophédon correspondrait à une période de transition.

L’hébreu aurait été inventé vers 1880 en inversant une seconde fois le latin. Autre idée, contradictoire : l’écriture koufique désigne à l’origine l’hébreu carré (cubique), créé pour imprimer l’arabe. Il est fait mention de premiers livres imprimés en arabe au 14ème siècle, mais le premier livre réellement imprimé en arabe, au Liban, date de 1838. David suggère qu’il s’agit de 1898. Des travaux d’écoliers du 19ème siècle ont été utilisés pour faire croire à l’existence de manuscrits antiques en arabe, en sanskrit ou en chinois. Le papier apparaît en même temps que l’écriture, bien qu’on ne sache pas exactement à quelle date David fait remonter l’écriture. Des essais pour fabriquer du parchemin montre que la technique est bien trop fastidieuse pour qu’on ait réellement songé à s’en servir couramment pour l’écriture. DL : peut-être en sorcellerie ?

L’anglais est créé en 1800, à une époque où le J et le U n’existent pas encore. L’ancien gaélique et l’ancien écossais sont des langues inventées. Depuis 1066 et l’arrivée des Normands on parle français à Londres. En 1535, le gallois est interdit et l’anglais imposé dans les tribunaux gallois. Alors même qu’on parle français dans les tribunaux anglais ! Les livres gallois se trouvent en Angleterre à Oxford. Ils auraient été fabriqués par le département de John Rhys (1810-1915) professeur de celtique. En 1893 Morris Jones stabilise l’orthographe de la langue galloise. Au 19ème siècle, on trouve plusieurs dialectes dans le Yorkshire qui sont apparentés au norvégien. David dit qu’on importait des orphelins de partout à cette époque en Grande-Bretagne. DL : d’habitude on évoque une colonisation viking.

La littérature du 19ème siècle s’inspire de l’islam et de la Kaaba. On y fait souvent référence à une pierre. La Chine, l’Ecosse, (le royaume d’Erebor) ont une loi décrétant que la royauté revient à celui qui possède la pierre. Les ouighours ont une pierre yada amenée aux batailles. On prétend qu’elle fait tomber la pluie. Fomenko y voyait du fer météroritique destiné à fabriquer des armes sans forge, mais la pierre de la Kaaba n’est pas en fer.

Les pyramides seraient de faux bâtiments antiques bâtis à partir de pierres empruntées à une carrière adjacente au 19ème siècle. On ne mangeait pas de porc en Europe il y a 150 ans car il avait goût de chair humaine.

Entre 1800 et 1900 70 ans auraient été ajoutés. David me cite à cet endroit. C’est vrai que j’ai émis une conjecture similaire. Il évoque la disparition du recensement britannique de 1890 dans un incendie, qui serait identique au recensement de 1921.

La langue française n’est introduite en Russie qu’après 1812. David crédite Napoléon d’avoir vaincu. Des prêtres français auraient alors imposé le christianisme en Russie à un peuple jusqu’ici musulman. La Bible de Gennady de 1490 première Bible russe manuscrite, et la Bible d’Ostrog de 1580 première Bible russe imprimée seraient des faux modernes. En 1820 le Nouveau testament est publié, en 1825 la Torah avec le livre de Ruth. On déplace le royaume d’Israël – Allemagne, Russie, Turquie, Iran – dans un petit territoire au Proche-Orient sur les cartes. La première Bible en grec est publiée à Moscou en 1818. David affirme que cette date est trop précoce. La première Bible russe daterait de 1876. La Révolution russe de 1905 serait une vengeance des Musulmans contre les prêtres français. Précisons que David Ewing donne une autre explication ailleurs : les Bolcheviks seraient des orphelins élevés dans le judaïsme et endoctrinés à haïr le tsar. Pour ma part, c’est une civilisation juive qui tombe en 1812. Ceux-ci n’avaient pas besoin de se faire endoctriner dans une nouvelle religion pour haïr le tsar.

Cette thèse est bien trop radicale pour moi. Les premiers livres imprimés publiés sont les incunables d’avant 1500, en réalité 1600. Certains livres d’avant 1700 sont authentiques. Les véritables ouvrages du 17ème siècle ont un style de présentation archaïque. D’autres sont faussement datés du 16ème , et aussi du 17ème siècle, et correspondent au style d’impression du 18ème siècle. Il peut s’agir de livres authentiques dont on a corrigé la date. Les véritables ouvrages du 17ème siècle ont un style de présentation archaïque. Il va de soi que les chartes du 13ème siècle sont entièrement fictives. Les chroniques illustrées de la Renaissance comme le Livre des Merveilles de Marco Polo datent du 19ème siècle. Mais on est loin de la proposition de David.

Je n’accorde que la qualité de langue de communication à l’arabe. On dit lingua franca ou langue des Francs. L’écriture hébraïque a bien été inventée pour imprimer l’arabe. On trouve l’hébreu carré en Crimée, alors que David montre que les monnaies dites « khazares » du 10ème siècle avec caractères hébraïques mentionnent certes Moïse mais aussi Mahomet. Or l’hébreu carré s’écrit comme l’arabe de droite à gauche, sans que l’imprimé nécessite d’inverser le sens d’écriture. Pour y parvenir, il suffit de retourner la batterie de caractères avant d’imprimer. Cet usage de l’écriture hébraïque doit commencer vers 1600.  La langue hébraïque proprement dite ne date effectivement que de 1880.

Les livres imprimés en « arabe » au 14ème siècle l’ont été en grec au 17ème siècle. Le grec est l’alphabet dans lequel les européens lisent les auteurs arabes. En occident, on imprime dans un autre alphabet : le latin. Les responsables de la différenciation du I et du J et du V et du U sont un italien et Pierre de la Ramée au 16ème siècle (17ème). Rapidement l’alphabet latin est utilisé pour imprimer des langues locales jusqu’ici non écrites. Effectivement le premier livre imprimé en arabe peut l’avoir été en 1838. Les anciens manuscrits seraient bien des travaux d’écoliers. La première représentation de la Grande Pyramide date de 1640 par John Greaves, et c’est un véritable monument.

Le gallois a des éléments tirés du français – eglwys pour église, sebon pour savon – . Un point important concernant le gallois est l’alphabet coelbren, qui s’écrit de gauche à droite. L’alphabet étrusque est identique à l’alphabet coelbren, mais la langue étrusque s’écrit de droite à gauche. Fomenko a appuyé les travaux de Volansky qui démontrent avec une bonne certitude que l’étrusque est le vieux russe. Il s’agit d’un alphabet grec primitif (16ème siècle). Un gaulois aura réutilisé cet alphabet primitif pour écrire sa propre langue, et aura écrit de gauche à droite par instinct. La trace en est perdue en France, mais des documents existent toujours au Pays de Galles.

Ce n’est pas Guillaume le Conquérant qui remplace l’anglais par le français en 1066, mais Guillaume d’Orange-Nassau qui introduit le néerlandais en 1688. En 1735 la langue gauloise aura été interdite au profit de l’anglais, dérivé du néerlandais. Il est naturel de retrouver des livres en gallois au siècle suivant, qui sont donc authentiques.

La Bible d’Ostrog de 1580 pourrait être la première Bible imprimée. Or elle n’est pas imprimée en arabe mais en slavonique. A mon avis, elle ne contient que la Torah et l’Apocalypse, à l’image de la Bible « protestante » du 15ème siècle de William Tynsdale – qui est peut-être identique à la Bible galloise de 1588 (que David Ewing croit falsifiée) -, et des manuscrits de la Mer morte. Il s’agit d’une Bible juive ou jésuite. Les rééditions de la Bible d’Ostrog ont été modifiées pour correspondre au Canon orthodoxe.

Le Novum organum (Nouveau Testament) d’Erasme (Jérôme) date de 1516 (1616). La Vulgate sixtine – avec tous les livres de l’Ancien Testament – de 1582 est de 1682. Elle n’aurait contenu que des singulets. La Vulgate « sixto-clémentine », sans doute proposée par Clément XI (1700-1721) et non Clément VIII aurait « rétabli » les doublons, triplets et quadruplets, qui répètent la même information sous une forme différente.

La King James (1604-1611) est rééditée en 1725. David suggère que James Ist n’a jamais existé, et que la King James est de 1750. La conjecture d’Isaac Newton était que la réédition de 1725 était la King James originelle. C’est probablement exact.

Julius Wellhausen a étudié la Vulgate sixto-clémentine, la King James ou une version postérieure pour établir qu’il existait une source J – où Dieu est nommé Yahvé – et une source E – où il est nommé El. Il s’agit des versions occidentales (yahviste, Jupiter) et germanique (Allah).

Il est naturel qu’il n’y ait pas de Bible grecque avant 1818 puisque la Grèce est ottomane jusqu’en 1823, et de la faire imprimer à Moscou où on possède l’alphabet cyrillique.

Sergey Ignatenko montre que Napoléon n’a pas vaincu seul en Russie en 1812 mais au sein d’une coalition européenne menée par le tsar Alexandre Ier. L’introduction du français en Russie aura dépendu alors de la francophilie du tsar, et non de la victoire de Moscou.

La prohibition du porc est liée à la trichinellose transmise par la viande de porc et incurable. Il faut sans doute attendre les méthodes modernes de conservation (1850) pour voir se développer l’élevage.

2 – l’islam originel

Dans « Europe was Muslim » David montre que l’islam est une religion d’origine européenne, principalement allemande.  David a montré que le thaler monnaie allemande au 17ème siècle était une monnaie musulmane, mentionnant Moïse et Mahomet, et qu’on trouvait principalement les Corans en Allemagne. Il suggère avec de bons éléments que l’islam s’étend de la France au Japon.

Entre 1945 et 1952 au Japon on réforma les manuels d’Histoire et le script japonais. Le shinto aurait été introduit en 1945 en même temps que la viande de porc. Le shinto semble être une modification de l’islam. Certains mots japonais (Yallah) seraient tirés de l’arabe. Il prétend que l’islam a précédé le Coran.

Je pense au contraire que le Coran a sans doute précédé l’islam au sens moderne.

Fomenko avait suggéré que le christianisme orthodoxe ne se séparait pas de l’islam avant 1818. Grishin et Melamed mentionnent cette date. Sans doute s’agit-il de la date de publication de la Bible en grec à Moscou, mais cela n’a guère de sens si Fomenko considère la Bible d’Ostrog de 1580 comme authentique. David ne dit pas autre chose en montrant que le Coran est cité aux offices orthodoxes. Pourtant il fait le choix de traiter l’islam en religion originelle, dont les autres religions seraient dérivées, ou auraient été créées dans des buts politiques. Il imagine un affrontement entre un Israël musulman et des Philistins catholiques romains. Ailleurs il attribue le catholicisme romain au Royaume de Juda. C’est plus faux que vrai : les Chrétiens comme les Musulmans sont issus de la faction israélite ; les Judaïtes sont en général appelés Juifs dans les textes de l’époque, et désignent le culte particulier des Jésuites.

Le peuple germanique des Alamans devient celui des Allah men. Sabéens, serbes et slaves désigneraient également les Musulmans. Le nom de Moselmann et ses dérivés est porté par des Mennonites et les Amish d’Allemagne aux 17ème et 18ème siècles. David part du principe que les Pharisiens de la Bible ou les Perses de l’antiquité sont musulmans. Je soutenais également cette conclusion, mais les données de David m’ont fait changer d’avis. David affirme que ces Pharisiens sont l’empire des Prussiens, de 1648 à 1806. Le Talmud les nomme les Prushim. Les Perushim disciples du Gaon de Vilna à la fin du 18ème siècle, ou encore les Sabbatéens de Pologne seraient également des Musulmans.

Tout ceci ne correspond pas à ce que nous savons des Sabbatéens et de la secte Loubavitch du Gaon de Vilna. David insiste sur le fait que les Musulmans rejettent la kabbale, or Sabbatéens et Loubavitch sont précisément des kabbalistes. De même les Mennonites et les Amish sont des Chrétiens.

Israël désigne donc l’Empire, de religion chrétienne et musulmane – et les patronymes Michelmann désignent les Chrétiens sous Michel de Russie (1613-1645). Fomenko a montré l’usage de versets du Coran sur les armes et les vêtements de cérémonie de Michel. 1613 est la première année de Michel de Russie. Schelemiah le premier grand-prêtre des Samaritains a un sacerdoce étalé de 1613 à 1624. Les grands-prêtres samaritains sont de la lignée d’Eleazar ou de celle d’Ithamar, soit Osiris et Mithra. Or la sourate 2 parle de faire la religion parfaite en unissant le culte d’Osiris des Juifs et le culte d’Issa des Nazaréens. Osiris est en effet mentionné dans le Coran comme l’homme vert qui était plus sage que Musa (Mithra).

L’épée de l’archange Saint-Michel exposée au Mont-Saint-Michel présente le même verset du Coran que l’épée véritable de Michel de Russie. Une des villes les plus importantes de Russie au 17ème siècle est la ville de Saint-Michel Archange, aujourd’hui Arkhangelsk. La ville de Constantinople aurait été atteinte par navigation fluviale par les Varègues au 10ème siècle aux fins de faire du commerce avec l’Empire byzantin. Vraisemblablement les Varègues sont eux-mêmes les Byzantins et Miklagard la ville de Mikhail serait Arkhangelsk, port de commerce alors majeur de la mer Blanche.

En 1 Chroniques c’est le roi David qui réforme le sacerdoce du Temple en le partageant entre les lignées d’Eleazar et Ithamar. Vraisemblablement Michel se cache derrière Abiathar, le grand-prêtre de David. Le second grand-prêtre samaritain, Tsedaka (1624-1650) correspond à Zadok, le second grand-prêtre de David. David, roi d’Israël, est donc le souverain chrétien.

Epée de Saint-Michel, Mont-Saint-Michel Le même verset du Coran se trouve sur l’épée de Michel Romanov

Ewing retraduit certains versets de la Bible et montre que les Enfants d’Israël sont nommés les Mahométans et possèdent l’arche d’alliance. Dans la Bible l’armée d’Israël amène l’arche au combat, et les Ottomans font de même. Un certain AJ Deus en 2008 écrit que les mosquées ne sont pas alignées sur l’est ou sur Jérusalem, mais sur l’armée ottomane ( ?).

Juda désigne alors l’Europe sous tutelle romaine et l’opposition juive au culte d’Osiris va mener à la Guerre de Trente ans (1618-1648) puis la création de l’Empire d’Allemagne en 1648, et non la Prusse. Cette guerre est présentée comme une guerre entre catholiques romains et protestants, qui se serait terminée par un compromis, laissant le choix de leur religion aux princes ( ?). La fondation (1701-1870) de l’Empire de Prusse est la création d’un Empire juif sur les territoires partagés par l’Allemagne et la Pologne. Les Prussiens, comme les Pharisiens, sont Juifs.

Les Juifs suivent alors une Bible constituée de la Torah et du Livre de l’Apocalypse. La Bible anglais de Tynsdale du « 15ème siècle » contient la Torah et le seul livre de Jonas (certainement l’Apocalypse de Jean). Il s’agirait d’une Bible jésuite du 17ème siècle. La Bible d’Ostrog originelle datée de 1580 est dédiée à Constantin Vassili grand-prince d’Ostrog et prince de Kiev et s’oppose à la fausse foi d’Arius, supposé être un prêtre d’Alexandrie opposé à la Trinité en 325 au concile de Nicée. Je suggère que le prêtre d’ « Alexandrie » est Michel, et Arius le dieu Osiris. La Bible d’Ostrog originelle n’aurait également contenu que la Torah et l’Apocalypse. Les rééditions l’auront complétée pour la transformer en Bible chrétienne. Les manuscrits de la Mer morte contiennent supposément la plupart des textes de l’Ancien Testament, à l’exception du Livre d’Esther, le Livre de l’Apocalypse et des textes propres à la communauté. On présente en général la communauté de Qumran comme Essénienne. Les Pharisiens comme Flavius Josèphe avouent une proximité avec les Esséniens. La communauté de Qumran serait une garnison romaine, avec les textes religieux des Jésuites. Leurs textes désignent les Kittim comme leurs ennemis. On a traduit ce mot en Romains ou encore Macédoniens. Les Kittim seraient les Egyptiens. L’Apocalypse de Jean présente Osiris comme l’Antéchrist et Isis comme la prostituée de Babylone, et fulmine contre les prêtres d’Osiris qui se prétendent juifs.

Les textes de la communauté de Qumran appellent le chef de la communauté le Maître de Justice, ou Zadok. La liste des grands-prêtres des Samaritains mentionne que le grand-prêtre désigné après Michel est Tsedaka (1624-1650). Il s’agit aussi de Zadok, le prêtre ayant couronné le roi Salomon (Soliman (1620-1670) ou Charles-Quint.) Michel a été écarté de la prêtrise et le Temple samaritain récupéré par les Jésuites après le sac de Rome (1624).

En 1636 le Jésuite Guillaume Postel traduit le Coran en latin et en fait un commentaire négatif. La sourate 2 parle de créer la religion parfaite avec le messie Osiris des Juifs et le messie Issa des Nazaréens. L’auteur pourrait être Michel le prêtre égyptien, ou un de ses successeurs.

David Ewing imagine que les ennemis Philistins de l’armée d’Israël sont des Chrétiens. Les Philistins sont l’armée de Juda des Jésuites. Il cite Samuel, Psaumes (attribués au roi David), 1 Chroniques, Isaïe, Jérémie. Pour moi Samuel au 10ème s av JC (sous David), Isaïe au 7ème siècle av JC (sous Cyrus), Jérémie (6ème siècle sous Nabuchodonosor) sont contemporains.  Isaïe désigne David sous le nom de Cyrus le roi d’Assyrie (Russie). Les Livres des Maccabées le désignent comme le roi grec Antiochos, dont le prêtre est Alcime. Le prophète Mahomet peut-être le roi David, ou alors le grand-prêtre Michel.

Voici en substance les traductions de David Ewing.

Isaïe 64-11 : notre maison sainte est brûlée, les mahométans détruits.

En Lamentations1 : 10, Jérémie (Mikhail ?) parle de l’assemblée de Dieu à Bakka (Kaaba ?). Les païens sont entrés dans les sanctuaires.

En 1605, Juda Maccabée du royaume de Juda, mécontent du sacerdoce d’Alcime, s’est emparé de Jérusalem.

Les Psaumes évoquent la Maison de Dieu dans la vallée de Bekka.

2 Samuel et 1 Chroniques mentionnent une bataille de la Bekka, dans la vallée de Rephaim, où David affronte les Philistins. Ewing suggère que la vallée de Bekka est la Bulgarie, qui serait la Crimée. Initialement la Bulgarie désigne la Moyenne Volga où se trouve Iaroslavl (Jérusalem). Dans un second temps la Bulgarie est le pays moderne connu sous ce nom. Fomenko identifie Jérusalem à Constantinople. Beaucoup d’éléments doublonnent entre la Russie et la Turquie. Ainsi le tsar Mikhail devient le sultan Selim Ier de Constantinople, et il n’est pas simple de déterminer lequel est l’original, et où a lieu la bataille de la Bekka.

Selon Samuel (Michel ?) les Philistins se sont emparés de l’arche des Israélites. Il mentionne une peste à ce moment, qui pousse les Philistins – craignant une malédiction – à rendre l’arche aux Israélites. Jérémie aurait caché l’arche d’alliance et il n’en est plus fait mention ensuite. D’après Samuel, les Israélites ont récupéré l’arche. Toujours en 1605 en effet, Juda Maccabée perd à nouveau Jérusalem, et meurt ensuite à la bataille d’Ellassa.

Coran

Selon David Ewing, le Coran serait la véritable Kabbale, la Kaaba Allah musulmane, mots qui signifient la Maison de Dieu, et désigneraient l’arche d’alliance, renfermant les textes reçus par Moïse. Les musulmans prient devant des répliques de l’arche d’alliance. La sourate 2 mentionne que l’arche est le symbole du royaume et de l’autorité de Dieu, et que celle-ci contient l’héritage de la maison de Moïse. La pierre noire d’angle de la Kaaba de La Mecque est fractionnée en 7… tout comme les tablettes brisées par Moïse. La pierre noire de la Kaaba n’est pas un support écrit. Aussi Moïse serait descendu du Sinaï non avec les dix commandements mais avec le Coran. Il l’aurait reçu en esprit et non sur des tablettes de pierre.

Pour ma part, la Kaaba est le Tabernacle mais pas l’arche d’alliance qui se trouve à l’intérieur, et aurait contenu la pierre noire. Aujourd’hui, les Musulmans prient devant des répliques de l’arche, et la pierre noire a été placée sur une arête de la Kaaba. L’arche a donc été perdue.

David Ewing dit également que la vraie maçonnerie est musulmane, puisqu’elle mentionne la pierre d’angle. J’ajoute que la première maçonnerie écossaise contient les rites d’initiation de Mithra et d’Osiris, qui proviennent du Temple davidique. L’Ecosse désigne la Scythie pour Fomenko mais il n’a jamais appliqué cette idée à la franc-maçonnerie. Plus tard la maçonnerie adopte la référence au Temple de Salomon, qui rejette le culte d’Osiris. Fomenko a identifié le Temple de Salomon à l’église Sainte-Sophie d’Istanbul, qui a pu héberger la Kaaba un temps. Dans un troisième temps seulement, la Kaaba est déplacée à La Mecque, mais l’arche a disparu. A ce moment seulement on commence à parler de pierre d’angle dans les textes des maçons. La maçonnerie est ainsi intrinsèquement chrétienne, mais plus proche du culte unifié chrétien musulman des Cathares.

Si l’islam ne voit en Jésus qu’un prophète aujourd’hui et rejette la Trinité, ce n’est pas le cas du Coran. Le Coran mentionne qu’Issa est le Fils de Dieu, et admet la Trinité, bien que la Mère de Dieu y tienne la place du Saint-Esprit. Il est clair dans les travaux de Victor Martin que le Saint-Esprit est une innovation tridentine. L’abbé Martin documente que le concile de Trente ne fut jamais accepté en France, et n’a jamais été ratifié. Bien que le dogme catholique mentionne toujours le Saint-Esprit dans la Trinité, l’usage de le prier n’a jamais pris. C’est toujours la Vierge qui fait l’objet d’une prière, même à la messe. Dans le monde entier, les Jésuites ont dû s’effacer devant les conceptions des Augustiniens.

L’accusation d’associationisme portée par le Coran est liée au fait de faire de Jésus Dieu lui-même. C’est cela qui fait l’unitarisme des Jésuites. Dire que c’est la Trinité qui est associationiste est une inversion classique. L’Eglise orthodoxe rejette l’identité du Père et du Fils. Et les catholiques, qui succèdent aux Jésuites à Rome, ne sont pas eux-mêmes très convaincus. En dehors des éléments osiriens, le Coran résonne comme un texte chrétien traditionnel. David dit même que le Coran est lu dans les églises orthodoxes. La magie est interdite dans le Coran et même par certains kabbalistes. Le Coran condamne même l’horoscope. On croit que l’Eglise les condamnait aussi mais cela n’a pas toujours été vrai. Les Jésuites étaient des kabbalistes et des astrologues.

Pour Ewing, l’islam serait à l’origine de religions dérivées : la prière face contre terre musulmane se retrouve à l’identique dans la prière orthodoxe, juive ou bouddhiste. Le mot Allah en arabe serait à l’origine de symboles bouddhistes, hindouistes et même du tétragrammaton YHWH. Alpha et omega sont le symbole d’Allah modifié et il existerait une phrase exprimant « Allah est le premier et le dernier ». Je précise que l’alpha et l’omega sont spécifiques à l’Evangile de Jean, qui est l’Evangile principal des chrétiens orthodoxes. Or il montre aussi que les orthodoxes lisent le Coran à l’Eglise. Ceci suggère comme Fomenko le pense que les deux religions ne sont pas alors séparées. L’hindouisme ressemble à la synthèse aboutie que le Coran ne fait que souhaiter. Vichnou est appelé traditionnellement Issa ou Ishvara, soit Jésus et Osiris, les deux messies du Coran.

Les pièces musulmanes trouvées en Allemagne sont seulement en or et ne représentent pas d’animal. Cela signifierait que l’Allemagne refuse le taux d’intérêt et l’inflation. Les pièces byzantines et égyptiennes représentent le veau d’or. Leurs pièces sont en or mais aussi en argent, ce qui permettrait l’inflation. Le mot « bull » a donné « bullion » – un rapprochement qui ne fonctionne qu’en anglais. En Egypte on trouve la croix et la langue grecque. L’idée de David Ewing est que les chrétiens (Egypte, Byzance) sont la civilisation de l’argent sale. Le Coran dit que Samiri a fabriqué le veau d’or. Exode mentionne Zimri qui défie Moïse et la Torah. David imagine donc que les Samaritains sont les Chrétiens.

Les Samaritains seraient des Sarmates : ils vivent en Russie. D’ailleurs, la Samarie est assimilée au territoire du Royaume d’Israël et non celui de Juda. Néanmoins comme les Jésuites, les Samaritains n’admettent que la Torah, sans les autres livres de la Tanakh, qui ne sont pas encore écrits en 1650, et rejettent la Tradition orale. Aujourd’hui on prétend que la Tradition orale est le Talmud qu’il aurait été interdit de mettre par écrit avant que certains passent outre. Mais David Ewing montre bien que le seul texte religieux qu’il était d’usage d’apprendre par cœur – afin d’éviter les corruptions volontaires selon lui – était le Coran. Les Samaritains disent donc qu’ils rejettent le Coran. Or leur premier grand-prêtre Michel est derrière ce même Coran. Or Schelemiah est le seul prêtre de la lignée d’Eleazar (Osiris). Son office s’arrête en 1624, l’année-même du sac de Rome qui préfigure la profanation de Saint-Pierre. Il faut y voir la destruction du Temple de Jérusalem. Après lui, le grand-prêtre Tsedaka (1624-1650) et tous ceux qui le suivront sont de la lignée d’Ithamar. Ce Tsedaka est le prêtre Zadok du roi Salomon qui est Charles-Quint. Les Samaritains modernes disent qu’ils se sont séparés des Juifs quand Eli a abandonné Garizim pour Shilo, où se trouve un autre Temple. Garizim serait Jérusalem (Moscou). Eli serait Michel et se serait exilé à Héliopolis (Le Caire) où le culte d’Osiris a perduré. Michel serait enterré dans la pyramide de Mykerinos.

Les Jésuites en occident ont apparemment un autre grand prêtre. 2 Maccabées mentionne le grand-prêtre Onias. Ce dernier aurait été supplanté par un grand-prêtre illégitime du nom de Menelaüs (Salomon ?). Les Jésuites sont bien connus pour avoir été les plus grands soutiens de l’empereur Charles-Quint. Ce sont les Jésuites qui sont réputés avoir introduit le taux d’intérêt dans l’Eglise romaine. Charles-Quint imposait les mêmes principes monétaires à toutes les églises qu’il contrôlait. Au 17ème siècle, l’Eglise catholique est représentée par le croissant. Charles-Quint a pour symbole le croissant et l’étoile à huit branches. La croix est plus tardive (18ème siècle).

Charles-Quint aurait ainsi fermé le Temple de Iaroslavl, et fondé plusieurs églises. La basilique Saint-Pierre de Rome est reconsacrée en 1626. Fomenko a identifié la basilique de Sainte-Sophie à Istanbul au Temple de Salomon, sans doute le nouveau Temple samaritain. Après la chute du Temple de Jérusalem en 72 (1625), le dirigeant pharisien Yohanan ben Zakkaiavait obtenu de l’empereur Vespasien la création de l’école rabbinique de Yavné en Galilée. Il s’agit du rabbin kabbaliste Yohanan ben Isaac Alemanno et du duc de Mantoue Vespasiano Gonzaga. Yavné est la ville d’Avignon, Mantoue celle de Madrid au 17ème siècle. Ewing lui-même écrit qu’il y eut beaucoup plus de Juifs à Avignon après que la papauté s’y soit installée.

En théorie les Jésuites sont fondés en 1534 mais c’est 1634. A ce moment les Jésuites sont les puissants alliés de Charles-Quint. Le Coran est traduit en latin par le jésuite Guillaume Postel en 1636, qui se montre défavorable, mais en tant que Jésuite, pas en tant que chrétien. Cette hypothèse de David Ewing d’un islam universel avant le 19ème siècle n’est pas la nôtre. Une carte des Etats papaux d’Avignon est publiée avec les armoiries d’Innocent X (1644-1655), alors que la papauté est censée être revenue à Rome depuis 1417. Innocent X serait donc un pape jésuite d’Avignon. Il est reflété par le pape Innocent IV du 13ème siècle, qui mène l’Inquisition contre les Cathares. Les Cathares sont nommés Chrestians et sont simplement les Chrestiani persécutés par Néron et autres martyrs chrétiens sous l’empire romain. Le « schisme d’occident » (1378-1417) aurait concerné trois papes rivaux à Avignon, Rome et « Pise ». Le schisme se serait en réalité étendu de 1625 à 1655, pendant la Guerre de Trente ans.

Kabbale

Pour David Ewing, le Zohar enseigne une fausse kabbale, destinée à perdre les gens, où différentes interprétations des textes sont autorisées, et les lettres ont une signification. Il en est de même dans les dictionnaires d’arabe du qui donnent vingt sens à un même mot. Je peux donner l’exemple du glossaire de Tabari, publié en Angleterre au 20ème siècle, bien qu’attribué à un coraniste du premier millénaire, qui propose quarante étymologies pour chaque mot du Coran. Le Coran originel du 17ème siècle n’a comme on l’a vu que 400 mots dont le sens est très clair.

Le Zohar dit « Tu es Dieu ». Il enseigne la philosophie humaniste, qui est l’utilitarisme, et associe la transcendance à une réussite terrestre. Il aurait été publié en 1557 à Mantoue, par Gonzaga de Mantoue, président du concile de Trente qui se tenait alors. Le Talmud de Babylone a été publié par le pape Léon X en 1519, et ignore naturellement le Zohar. La Haggadah est créée par les Bénédictins, et se retrouve dans les Canons augustiniens de Polling.

David Ewing imagine donc que les livres saints du judaïsme sont des livres publiés par les Chrétiens, voire totalement inventés au 19ème siècle avec la religion juive. Ainsi les Juifs sépharades n’auraient pas connu le Talmud avant 1948.

Ces textes ne sont pas des falsifications. Léon X n’est pas un pape chrétien. Selon Jordan Tabov, un empereur byzantin nommé Léon se faisait couramment appeler Salomon. Il s’agit du sultan Soliman le Magnifique (1620-1666), qui publie le Talmud de Babylone en 1619, un ouvrage sur la tradition davidique et égyptienne. Le Zohar est publié à Madrid en 1657 par les Jésuites, qui sont des Juifs et non des Chrétiens. La Haggadah est un texte qui relie la Pâque juive à la sortie d’Egypte dans le Livre de l’Exode. Ceci est en effet une falsification : la Pâque juive originelle est la fête celtique d’Ostara au 15 mars. Je n’ai pas retrouvé la date des canons de Polling. Avant 1770 et les Lumières juives, il est peu probable que « Passover » ait été fêtée par les Juifs. Aussi les Bénédictins auraient créé la Haggadah de Pâques pour eux-mêmes. Après 1770 il y aura eu une forte pression sur les Juifs pour qu’ils modifient les aspects de leur culte que les Chrétiens jugeaient inacceptables, et imposé Passover à la place d’Easter.

David fait remarquer que les Tables de la Loi ou Luchot selon le Talmud de Babylone sont cubiques (6x6x6). Leur représentation dans les synagogues présente des sommets arrondis. David dénonce une falsification. Sans doute s’agit-il seulement d’une fantaisie d’illustrateur. Quoi qu’il en soit, on ne peut pas dénoncer le Talmud de Babylone comme un faux tardif, pour ensuite s’en prévaloir pour dénoncer le décor des synagogues.

Les Kabbalistes au 17ème siècle sont d’une part les Juifs de Pologne-Lithuanie et les Jésuites pour la kabbale chrétienne. Une étude approfondie montre que les Jésuites alors ne sont pas chrétiens. L’Europe au 17ème siècle les désigne sous le nom de Juifs. Hermann Zoest au concile de Bâle en 1635 écrit : « Les Juifs reconnaissent Jésus comme le messie mais n’admettent pas la Résurrection. ».

Les anciens Pharisiens soutiens de l’empereur romain Vespasien sont identiques aux Jésuites du 17ème siècle qui se présentent comme les soutiens du Saint-Empire.

Les accusations portées contre les Pharisiens et les Jésuites sont les mêmes : hypocrites, car ils considèrent que bien et mal sont indifférents pour le salut, du moment que les rites sont bien exécutés. On dit que « les Jésuites croient au libre-arbitre », ce qui aurait été considéré comme un scandale. Mais il ne s’agit pas de la notion philosophique plus tardive. Le libre-arbitre signifie leur refus de la morale religieuse. Ils pratiquent la kabbale, qui est la sorcellerie. Comme les Juifs, les Jésuites pratiquent le pilpoul qu’ils renomment casuistique plus tard, et ont pour coutume de répondre à une question par une autre question.

Le mot de Pharisiens suggère aussi les paroisses fondées au 17ème siècle. Ces paroisses sont la base de l’Etat-civil, et organisent la nouvelle société féodale. Les serfs ont ainsi interdiction de quitter la paroisse dans laquelle ils sont nés et enregistrés. La comparaison montre que le droit féodal est absolument identique à l’ancien droit romain impérial.

Les Sabbatéens et les Frankistes, des groupes juifs de Pologne, ne reconnaissaient pas la Torah, et avaient remplacé la loi d’Israël par la loi d’Edom, qui est pour les rabbins l’Empire romain. La loi d’Edom serait donc le droit romain. On prétend qu’il s’agissait d’une spécificité de l’hérésie des Sabbatéens. Mais l’hérésie des Sabbatéens consistait à croire à la messianité de Sabbatai, qui d’ailleurs se disait la réincarnation de Jésus.

Les Juifs de Pologne possèdent les Toledoth Yeshu, textes que Luther désigne comme blasphématoires. Or ces textes ne sont pas des moqueries mais des Evangiles. On tente de faire croire que la croyance en la messianité de Jésus était propre aux Sabbatéens, mais tous les Juifs au 17ème siècle y croyaient encore. Il va de soi que les Pharisiens ne reconnaissent pas des Evangiles canoniques qui les traitent en permanence d’hypocrites.

Pour David, Judaïsants, Subbotniks, Sabbatariens, Vieux croyants sont des dénominations en Russie qui désignent les Musulmans. Ces Musulmans seraient les véritables victimes des pogroms contre les Juifs. Leur sabbat est le samedi mais ils n’ont pas le Talmud et sont détestés des rabbins. Pour eux Jésus n’est qu’un prophète, et ils ne sont pas trinitaires. Ils ne sont pas circoncis, mais ce serait le cas de certains musulmans. Ils possèderaient l’Ancien Testament jusqu’au livre de Ruth dans une Bible apparue en 1876 ( ?). David se trompe : ces gens ne sont pas musulmans. Les Musulmans ne fêtent pas le sabbat et ne possèdent pas l’Ancien Testament. Ces appellations désignent les Jésuites.

En 1648, la Prusse aurait été unifiée sous le grand électeur Frédéric Guillaume. David Ewing identifie la Prusse comme le véritable Saint-Empire. Il y a peu de classe moyenne, et les Junkers désignent des militaires ayant obtenu des terres. David Ewing pense que les Prussiens sont des Pharisiens ou Musulmans combattant les armées chrétiennes. La Prusse devient un refuge pour les Huguenots et les Juifs, mots qui désigneraient les Musulmans. Le fait que la taxe soit collectée par l’armée est un principe de la Horde. Ce Frédéric Guillaume serait identique à l’empereur Frédéric II du 13ème siècle qui publie une bulle pour la création des Chevaliers Teutoniques au Caire. Quand le Saint-Empire disparaît en 1806, Napoléon contrôle désormais la Prusse occidentale et la Bavière, et fonde le duché de Varsovie. Les Perushim commencent à émigrer alors au Moyen-Orient.

C’est un peu inexact : en 1648 à la fin de la Guerre de Trente ans c’est l’Empire d’Allemagne et non la Prusse qui apparaît sur les cartes. Les Traités de Westphalie sont supposés avoir laissé les princes décider s’ils voulaient être catholiques ou protestants. En réalité les Juifs ont été écrasés en Europe de l’est en 1655 par les conquêtes de l’empereur chrétien de Russie Genghis-Khan. En Europe de l’ouest, la disparition des Cathares s’explique par le fait qu’ils revenaient au pouvoir. Les Cathares sont liés à l’Evangile de Jean. Il s’agit donc de chrétiens orthodoxes « musulmans ». Le Coran est répandu en Allemagne mais absent en France. En revanche, l’Evangile de Jean fournit l’essentiel des symboles des églises chrétiennes en Italie et en France.

Le concile de Trente (1545-1563 1645-1663) est à reculer d’un siècle. Entre 1645 et 1655, il s’agit d’un concile jésuite. Le cardinal Gonzaga de Mantoue –Madridpréside et publie le Zohar en 1657. Mais la défaite des Jésuites à l’est fait qu’à sa réouverture de 1659 à 1663, le concile de Trente essaie de faire la synthèse du christianisme traditionnel et de certaines idées jésuites. Il introduirait le Nouveau Testament d’Erasme (1616). Globalement ce concile n’est pas accepté en France et n’a jamais été ratifié.

De 1701 à 1870 un Empire des Prussiens est fondé dans la partie européenne du Saint-Empire, la Grande Allemagne ou le Royaume de Juda. Les Prussiens sont des Jésuites qui s’imposent à nouveau comme une force militaire. On trouve beaucoup de Juifs en Pologne et Lithuanie mais ces territoires devaient appartenir à la Prusse. Le premier grand électeur de Prusse n’est pas Frédéric-Guillaume mais Frédéric Ier en 1701. Probablement la dynastie prussienne à partir de 1701 est la véritable dynastie du Saint-Empire. On prétend qu’après 1806 l’héritage du Saint-Empire s’est partagé entre l’Empire d’Autriche et l’Empire prussien. Le point important est que ni l’ancien Saint-Empire avant 1806, ni l’Empire d’Autriche de 1806 à 1867 n’apparaissent sur les cartes. Les Prussiens sont en revanche une puissance importante jusqu’en 1870. C’est ce Frédéric Ier Hohenzollern– et non Frédéric II Hohenstauffen au 13ème siècle – qui aurait fondé les Chevaliers teutoniques. En théorie les Chevaliers Teutoniques combattent pour le pape afin de convertir les Etats prussien et baltes. Mais les inversions historiques sont courantes. En 1240, le héros russe Alexandre Nevsky vainc les Chevaliers Teutoniques à la bataille de la Neva. Il s’agit de l’hasmonéen Alexandre Jannée, qui avait recruté des soldats grecs pour combattre les Perses. Pierre le Grand mobilise également des soldats européens contre les Perses.

Vers 1760, l’Europe de l’est a deux courants juifs opposés : les Hassidiques et les Frankistes. Les Frankistes conservent Jésus et désormais leur chef spirituel Jacob Leibowitz dit Jacob Frank se proclame le messie. En 1773, les Frankistes se convertissent en masse à l’Eglise romaine et forment la masse des catholiques polonais. Les historiens ont transformé cela en l’ « excommunication des Jésuites ». L’ordre romain des Jésuites conserve en partie certaines caractéristiques jésuites : casuistique, dialectique de questions enchaînées et une tendance certaine au relativisme. Ces spécificités tendent à se diluer avec le temps dans les échelons subalternes. Pour la plupart, les Allemands – au contraire des Polonais – n’ont pas accepté d’intégrer l’Eglise romaine après 1806 mais ont choisi un culte protestant relativement proche. C’est possiblement en 1806 que le choix laissé aux princes allemands entre le catholicisme romain et les confessions augustiniennes que sont le luthéranisme et le calvinisme a été fait. Il a été projeté en 1648 dans les Traités de Westphalie sonnant la fin de la Guerre de Trente ans. Il est naturel qu’après la victoire contre la Prusse en 1806, Napoléon se soit préoccupé d’octroyer la citoyenneté française aux Juifs, qui n’avaient plus de pays.

Pour David la religion juive moderne est inventée après 1806. Je verrais plutôt 1770 et l’époque des Lumières Juives comme la période fondatrice du judaïsme. C’est à ce moment qu’apparaissent les Hassidiques, du nom des anciens soldats de Juda Maccabée. Ils auraient abandonné la messianité de Jésus suite aux corrections apportées au Talmud. Les Loubavitch de Lithuanie sont les héritiers de Jakob Leibowitz dit Jakob Frank qui ne se sont pas convertis au catholicisme romain. Le Gaon de Vilna est un Cohen, ce qui explique qu’il s’agit d’un Temple et non d’un rabbinat comme les Hassidiques.

En 1898 le Brandebourg ou Brandenburg se serait aussi orthographié Frandenburg, ce qui signifierait « ville du pharaon ». J’ajoute que s’il s’agit d’une ville, il doit s’agir de Berlin, qui ne semble pas citée dans les livres d’Histoire avant le 20ème siècle. La Bavière s’appelle alors la Souabe. Le nom de Bavière désignerait le duché de Brandebourg.

David Ewing ignore l’identité de Mikhail ou David à Mahomet mais a bien identifié l’impératrice de Russie Catherine Ière comme étant la Khadidja du Coran. Catherine Ière (1725-1727) est une riche veuve, immensément riche. Son alter ego dans le récit des Hasmonéens donné par Flavius Josèphe est Salomé Alexandra. Le Royaume de Salomé était aussi grand que celui de Salomon. Elle avait abandonné les Sadducéens pour s’allier aux Pharisiens. Il est dit que Catherine Ière avait du se convertir à l’orthodoxie. Probablement elle quittait l’orthodoxie pour l’islam. Flavius Josèphe aura utilisé le mot Pharisiens par défaut pour désigner le christianisme oriental. Ce dernier avait toujours connu le Coran depuis Michel de Russie, conservé la tradition d’une ancienne Torah non remaniée et ignoré l’existence du Nouveau Testament. David pense que le Maghreb adopte tardivement l’islam. L’habitude de mémoriser le Coran s’est conservé au Moyen-Orient, mais le Maghreb ne l’apprend pas par cœur. De même la Tunisie ne connaîtrait pas le système des prières traditionnel. Ainsi la fin du Saint-Empire en 1806 est la fin de la Prusse juive. La fin de la Grande Tartarie en 1812 la fin d’un Empire musulman.

3 – refondation religieuse après 1820

Voici le point de David Ewing : Après 1806 et la défaite de la Prusse, il y eut une augmentation considérable de la population juive en Pologne et Ukraine. Les historiens disent qu’ils faisaient beaucoup d’enfants. Ewing pense que les Français – qui venaient de vaincre en Prusse – enlevaient des orphelins musulmans de Galicie pour les convertir à la religion juive, qui était entièrement nouvelle. La première école rabbinique ouvre en Pologne en 1840. La première université juive ouvre à Budapest en 1877. En 1900 apparaissent les fonds pour financer les yeshivas de Lithuanie. Pour ce qui est de la Russie, beaucoup de bolcheviks ayant contribué à la Révolution de 1917 étaient des juifs. Pour Ewing, ils ne l’étaient que depuis le 19ème siècle et avaient été formés pour cela dans l’optique de déstabiliser le tsar. David Ewing se trompe : en Pologne et en Ukraine, la population était déjà juive au 18ème siècle. Ils avaient perdu un Empire et se vengeaient du tsar chrétien qui les avait évincés.

A partir de 1820 (ou 1860 selon les vidéos), les puissances coloniales française et surtout britannique fondent au Moyen-Orient, en Arménie, en Iran, en Inde des écoles chrétiennes, zoroastriennes, juives, musulmanes. Ils envoient dans ces écoles des orphelins déportés d’ailleurs. Les populations locales étant plus dociles qu’en Europe, il n’est pas toujours nécessaire d’employer la force : on promet aux populations locales de pourvoir aux besoins de la famille et à l’éducation de leurs enfants. Une génération après, il est désormais admis que des chrétiens maronites ou arméniens, des zoroastriens, des sunnites, des juifs ont toujours vécu là. Une fausse histoire et de nouvelles langues leur sont alors enseignées. De faux manuscrits arabes antiques sont produits à partir de 1920. Pour David, ce sont des travaux d’écoliers. Il en va de même pour les manuscrits chinois ou sanskrits. Les textes arabes et les Corans authentiques ont tous été trouvés en Europe.

David montre que les religions minoritaires sont choisies pour diriger le pays au profit du colonisateur. En Inde, les banques sont aux mains des zoroastriens, et le cinéma de Bollywood investi par les Beni Israël. David pense qu’il en est de même à Hollywood, et soutient que beaucoup d’acteurs et réalisateurs ont découvert mystérieusement leurs racines juives dans les années 80. David ne le relève pas mais cette méthode consistant à élever les groupes minoritaires est aussi la méthode appliquée en Afrique. Bernard Lugan documente le jeu français et anglais en Afrique de maintenir au pouvoir les ethnies minoritaires, comme les Tutsis au Rwanda, car ils ne peuvent s’y maintenir qu’avec l’aide du colonisateur.

Dans l’Israël moderne on a fait immigrer selon lui nombre de pauvres russes et ukrainiens en contrepartie de leur conversion au judaïsme. Certains d’entre eux posent d’ailleurs des problèmes au pays car ils sont en réalité antisémites voire proches du nazisme. On mit cela sur le compte de l’athéisme soviétique. Athéisme de surface car ce sont les soviétiques qui ont ouvert des écoles où on apprenait la religion chrétienne. Les premières églises de Sibérie n’apparaissent qu’après 1953. L’idée sous-jacente est que les populations auparavant étaient tartares et musulmanes.

Les Beni Israël d’Inde ou les falashas d’Ethiopie sont génétiquement des locaux, et pas une des « dix tribus perdues » suite à la prise de Samarie par Salmanazar d’Assyrie au 8ème siècle avant JC. DL : Dans la Bible le royaume d’Israël est d’ailleurs vu comme hérétique par les prêtres de Juda. Les tribus perdues ne seraient pas réapparues avec une pratique orthodoxe du judaïsme.

Les iranis ou farsis sont les zoroastriens d’Inde. Ils seraient venus d’Iran en 1794 chassés par les Qajars. La génétique dit même il y a 1200 ans. David affirme que les farsis sont des Indiens « convertis » par des Jésuites portugais au 19ème siècle. J’ai montré que les Jésuites sont également appelés Pharisiens, ce qui explique le terme Farsis. Ewing dit également qu’on trouve un arc de triomphe à Bombay, ce qui rappelle leur rôle de congrégation d’Empire. On ne trouve une école zoroastrienne à Téhéran qu’en 1865. En Inde, les Farsis tiennent la drogue avec le rabbin de Bagdad. Ils dominent l’industrie indienne, notamment à travers la famille Tata. David fait valoir que Tata et le fondateur sunnite du Pakistan ont marié leurs enfants : la guerre religieuse entre l’Inde et le Pakistan est donc entièrement fabriquée par les élites. Dans ces pays colonisés, la population sait que les riches industriels sont toujours les anciens princes favorisés par le colonisateur. C’est également le cas en occident, mais le peuple croit qu’il s’agit de réussite universitaire ou dans les affaires. La revue The Atheneum de 1844 dit que les livres zoroastriens comme le Zend Avesta sont des faux produits par les farsis de Bombay. Les Puranas en sanskrit pour les Hindous sont aussi imprimés à Calcutta au 19ème siècle.

La foi ba’hai est ouvertement une religion moderne. Le commanditaire européen est à peine caché derrière des pseudos fondateurs locaux (le Bab…). Le livre fondateur est écrit par un ancien musulman est publié en 1891 à Bombay – très loin de chez lui – en arabe et persan. La foi ba’hai est selon David proche de l’hindouisme mais monothéiste.

En 1891, la loi pour l’éducation des Amérindiens a mis à l’honneur de faux auteurs indiens, et une fausse histoire des Indiens.

Au 19ème siècle la British India Company fonde en Inde des principautés. Les britanniques intronisent les princes locaux en échange de la conscription des soldats indiens dans la seule armée britannique. (DL : vieille méthode de la Horde). En 1947 562 principautés indiennes, parlant des centaines de langues, s’unissent. L’Inde ne devient pas indépendante :  elle appartient toujours peu ou prou au Commonwealth britannique.

Le document visant à la fondation d’une République islamique d’Iran dès les années 60 expliquerait clairement qu’il s’agissait de copier la méthode des Egyptiens avec Nasser : mettre au pouvoir un homme faussement présenté du côté du peuple, le nommer père de la nation, et créer un système de propriété et de dettes. Les pays du Tiers-Monde ayant accédé à l’indépendance formelle restent donc étroitement liés au système de cooptation des élites occidentales, notamment britanniques.

A la différence des Britanniques qui assimilent en masse les populations locales au Commonweath, les Allemands conservent le pouvoir partout où ils le peuvent. Ayant émigré en Russie, dans le Caucase et en Turquie, ils y stationnent des troupes. Ainsi en 1915 l’armée ottomane est entièrement constituée de soldats allemands. Ceci explique l’alliance de la Turquie avec l’Allemagne. L’idée de David est que la Turquie, l’Iran et l’Allemagne forment encore en 1915 une grande civilisation musulmane. En Turquie, les Ottomans allemands se battent contre une armée britannique entièrement constituée de soldats issus du Commonweath. En 1916, l’Asie centrale « ottomane » se révolte contre la Russie et s’empare de l’Iran. Baratov réinstalle le Shah. La disparition de l’Empire ottoman en 1923 signifie pour David que les allemands ont perdu le Moyen-Orient et les Balkans.

David imagine que nombre de Musulmans vivent encore en Allemagne en 1939. Hitler influencé par l’islam interdit l’intérêt, ce qui permet à l’économie de repartir. Il prétend qu’Hitler ne s’attaquait qu’aux bolcheviks, que beaucoup de morts dans l’Holocauste auraient été musulmans et assassinés par les soviétiques. Après la guerre, beaucoup de Musulmans russes et allemands seraient partis en Turquie et Syrie.

Comme on a vu, entre 1945 et 1952 au Japon on réforma les manuels d’Histoire et le script japonais. En 1945 on aurait interdit le shinto. En réalité, le shinto aurait été introduit en 1945 en même temps que la viande de porc. Le shinto semble être une modification de l’islam. Certains mots japonais (Yallah) seraient tirés de l’arabe. Le mot Mikoshi qui désignait l’arche d’alliance est désormais traduit en litière. Les bombardements de 1945 au Japon et en Allemagne ont entraîné la disparition de villes entières. Des lois ont été passées pour brûler des bibliothèques, arrêter ceux qui possédaient encore des livres. Il s’est passé la même chose en Irak. Selon David, le Moyen-Orient est la dernière région du monde à connaître la véritable Histoire.

Malgré un siècle et demi d’enseignement par le colonisateur ? Je pense pour ma part que les Allemands qui ont émigré en Russie et en Turquie n’étaient pas des Musulmans mais des Jésuites. Les Hassidim de Galilée ayant été les alliés fidèles des Ottomans, les liens de l’Allemagne et de la Turquie étaient anciens. Mais je crois que l’islam a été amené en Turquie comme au Japon sous le règne de Catherine Ière et la dynastie de la Grande Tartarie qui lui succède. Dans le récit russe, la descendance de Catherine est vite évincée au profit d’une « branche allemande ». Apparemment l’islam avait pénétré profondément en Asie, au point que ce sont les bolcheviks – comme le montre David – qui ont ouvert des écoles où on apprenait la religion chrétienne. Comme on l’a dit, les premières églises de Sibérie n’apparaissent qu’après 1953.

David documente que dans les années 1920, les Pays-Bas, l’Allemagne, l’Autriche, la Suisse, la Scandinavie et la France menaient des programmes de stérilisation des individus à peau sombre, appelés de façon indéterminée « gitans ». On faisait des razzias dans les villages. Les paysans blancs de peau étaient amenés dans les villes pour travailler dans les usines, les autres étaient stérilisés et déportés dans le sud. Les nazis sélectionnaient des blonds au Danemark pour les élever en Allemagne, mais ils n’étaient pas les premiers ni les seuls à le faire. On croyait qu’en 1950 l’Europe serait blanche. Mais les phénomènes ataviques faisaient que des individus à peau sombre naissaient toujours dans ces familles blanches. Constatant l’échec de cette politique, on inversa la dynamique pour miser sur l’immigration à partir de 1960.

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